Ms. Claybelt — New Liskeard

Miss Claybelt est le fruit du travail de l'homme d'affaires au génie créatif, Jerry Shepherdson. Le conseil du canton de Dymond a approché M. Shepherdson au début des années 1980 et lui a demandé s'il était capable de fabriquer une vache plus grande que nature qui deviendrait une attraction touristique dans la région. « J'ai toujours envie de relever des défis. Alors je leur ai répondu que, bien étendu, je pouvais le faire », a répondu M. Shepherdson. Les Producteurs laitiers du Canada ont fourni à M. Shepherdson une statue d'une vache Holstein-Friesian mesurant 12 pouces de haut par 18 pouces de large comme modèle pour Miss Claybelt.
Plus grande que nature voici Miss Claybelt

« Nous avons placé la vache sur un panneau de contreplaqué et avons tracé une grille quadrillée au pouce. Nous avons ensuite multiplié les mesures par 12 pouces », a-t-il expliqué. Pour faire le dos de Miss Claybelt, des tuyaux carrés de 3 po sur 3 po ont été placés horizontalement sur toute la longueur. Pour les côtés, une armature en acier a été utilisée. Des côtes en bois ont ensuite été fabriquées pour former la base. Il n'était pas possible de reproduire certaines courbes avec le design utilisé. « Nous avons donc commencé à faire le montage avec des panneaux et des bandes mesurant un pouce et, rapidement, l'œuvre a pris forme. » L'équipe de Mid-Canada Fiberglass a ensuite ajouté de la fibre de verre à la vache Holstein d'une hauteur de 12 pieds. En tout, il a fallu 865 heures-personnes pour assembler Miss Claybelt du museau au bout de la queue.

M. Shepherdson a mentionné qu'ils se sont heurtés à certaines difficultés mineures pendant la construction de la vache, à commencer par la tête. « Après la première tentative de fabrication de la tête, on aurait dit des oreilles d'éléphant. » À la fin de la construction, l'équipe a fait face à un autre problème, qui n'était pas aussi facile à régler. « Nous avons construit l'animal à l'intérieur d'un bâtiment et sa tête touchait au plafond. Nous avons réussi, mais nous étions à l'étroit. Le plafond mesurait 12 pieds, mais la porte n'en mesurait que 9. » Puisqu'il était impossible de faire sortir la vache par la porte, l'équipe a cherché des solutions, mais en vain. « Ce qui est drôle, c'est que j'ai fait un rêve… j'ai eu une vision comme je les appelle. Je suppose que c'est parce que j'apporte mon travail à la maison », a d'abord expliqué M. Shepherdson. « Dans mon rêve, je lui coupais les pattes. Quand je suis rentré au travail le lendemain matin, nous avons coupé les pattes pour raccourcir la vache; nous avons ensuite pu la faire passer par la porte. Une fois la vache à l'extérieur, nous avons réinstallé les pattes, l'avons remise debout et l'avons transportée à l'endroit prévu. J'ai demandé 10 700 $ au canton pour cette œuvre. Je n'ai pas fait d'argent avec ce projet. Mes dépenses totalisaient à peu près ce montant. »

L'esprit des pionniers — Haileybury

Le grand incendie de 1922 fait référence à un feu de forêt qui a dévasté Little Clay Belt dans le district de Timiskaming, en Ontario, Canada, les 4 et 5 octobre 1922. Il a été désigné l'une des dix pires catastrophes naturelles de l'histoire canadienne.

L'été qui venait de se terminer avait été particulièrement chaud et sec. Les garde-feu craignant la saison des feux de forêt qui approchait avaient demandé que l'on prolonge leur séjour dans la région, ce qui leur avait été refusé. Ils ont donc quitté la région à la fin de la saison des feux de forêt à la mi-septembre, laissant le secteur sans service de protection contre les incendies. À l'automne, alors qu'il n'était plus nécessaire de demander des permis de brûlage, les agriculteurs et les colons ont commencé à allumer de petits feux de broussailles pour défricher la terre. Toutefois, la sécheresse s'était prolongée. Le 4 octobre, les vents se sont mis à souffler aussi fort qu'un ouragan, attisant les flammes qui sont devenues hors de contrôle. Les petits feux de broussailles se sont rejoints et ont formé un immense brasier.

L'incendie de 1922 a dévasté Little Clay Belt

Pendant deux jours, le feu s'est répandu sur une superficie de 1 680 km2 (650 milles carrés) et a touché 18 cantons en Ontario. Il a complètement détruit les collectivités de North Cobalt, de Charlton, de Thornloe et d'Heaslip et plusieurs autres petits villages. Au total, 43 personnes sont mortes.

L'une des municipalités les plus touchées a été Haileybury, qui a brûlé à l'intérieur de 3 à 6 heures. L'épaisse fumée qui se dégageait de l'incendie a causé panique et confusion au sein de la population. Les résidents de la municipalité ont été obligés de se réfugier dans les eaux froides du lac Témiscamingue et de se cacher sous des couvertures mouillées. L'incendie a détruit plus de 90 % de la municipalité, a tué 11 résidents, a jeté 35 000 personnes à la rue et a causé des dommages estimés à 2 millions de dollars.

Ernie Fauvelle est né et a été élevé dans la région de Temiskaming Shores dans le Nord de l'Ontario, l'un des plus importants districts miniers, forestiers et agricoles du Canada; il vit désormais à Haileybury, en Ontario.

Son vécu et les histoires que son père et d'autres pionniers lui ont racontées donnent un réalisme très particulier à ses œuvres d'art.

Cet artiste a découvert la magie de l'argile au début des années 1970; depuis, il travaille à temps plein dans son studio pour créer des sculptures uniques et originales ainsi que des œuvres à tirage limité qui connaissent beaucoup de succès.

Il dit que ses sculptures racontent une histoire; il aime surtout illustrer les travailleurs de l'industrie minière et forestière ainsi que les premiers colons qui se sont installés dans la région. Ses œuvres font partie de nombreuses collections de particuliers et d'entreprises partout dans le monde.

La tour d'observation de Temagami sur le mont Caribou

La tour d'observation de Temagami — Temagami

Faites l'ascension de la tour d'observation de Temagami sur le mont Caribou... pour voir la nature de haut! En août 1998, la tour d'observation de Temagami qui venait d'être remise à neuf a été inaugurée en l'honneur des gardes forestiers du ministère des Ressources naturelles.

La tour comprend deux plateformes d'observation, dont l'une est dotée d'une reproduction de la coupole située tout en haut de la tour pour les personnes qui n'aiment pas les hauteurs. On trouve également un centre d'interprétation tout près de l'aire de stationnement où il est possible d'en apprendre plus sur les gardes forestiers.

La première tour avait été érigée en 1910, à quelques mètres à l'est du site actuel sur le mont Caribou. Elle était faite de bois équarri et mesurait près de 18 mètres de haut. Cette tour a été démolie à la fin des années 1930, et l'emplacement a été déplacé près de la paroi de falaise en 1961. Une fois la vieille tour de près de 26 mètres disparue, une tour en acier de 30,5 mètres de haut a été érigée la même année par sept gardes forestiers. Dans la région, les gardes forestiers gèrent neuf tours qui sont équipées de jumelles d'observation, d'une carte détaillée ainsi que d'une alidade et d'un instrument de mesure azimutale pour localiser exactement l'emplacement d'un incendie. La tour de Temagami a été utilisée pour la dernière fois il y a 25 ans pour repérer un incendie; depuis 47 ans, on la voit se hisser à l'horizon de Temagami saluant le soleil chaque matin.

Montez dans la tour de Temagami et profitez d'une vue panoramique à couper le souffle, la même qu'observaient les gardes forestiers à l'époque. La tour de 30,5 mètres de haut trône au sommet du mont Caribou, à 122 mètres au-dessus de la ville et à 396 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il s'agit du point le plus élevé de la rue Yonge, que l'on appelle aussi la route 11. La coupole tout en haut offre une vue à 360 degrés sur une distance de plus de 40 kilomètres. Lorsque le ciel est dégagé, il est possible de voir la tour d'observation de la montagne Maple depuis la coupole de la tour de Temagami.

Le poisson géant de Marten River

Le doré jaune de Marten River
Le doré jaune de Marten River a été fabriqué initialement à la fin des années 1960 par la Marten River Tourist Operators Association. À l'époque, comme il n'y avait pas de touristes l'hiver dans la région, les membres de ce regroupement ont décidé de se lancer dans un projet touristique amusant. Certains membres de l'Association (surtout des femmes) disposaient de temps et étaient ravis de relever ce défi de taille. Le but premier était de terminer le projet à temps pour le défilé du carnaval d'hiver tant à North Bay qu'à Temagami. C'était l'occasion idéale de faire connaître notre petite collectivité qui se trouve entre le lac Nipissing et le lac Temagami, des destinations bien connues des pêcheurs. Les principaux auteurs du projet étaient Roger Betz, président du groupe, et son épouse, Marylyn, du Richfield Lodge, Ernie et Kathy Chretien du Ravenscroft Lodge, Bert et Simone King d'Opeechee Camp, George et Mae Mennear du Timberlane Lodge, Terry et Mae Fisher du Marten River Lodge et Gil Seguin du Pozniak's Camp.

L'œuvre se compose d'une charpente en bois que l'on a recouverte et modelée à l'aide de papier mâché. L'étape du séchage a posé un véritable problème, qui a été réglé par le Timberlane Lodge qui a eu la gentillesse de prêter le garage chauffé de sa station-service. De nombreuses couches ont été nécessaires pour obtenir la forme désirée. Vous pouvez imaginer toutes les démarches que nous avons entreprises pour amasser suffisamment de papier dans notre petite collectivité. Heureusement, le volume de papier journal était beaucoup plus imposant à l'époque. Kathy Chretien a mis à profit ses talents artistiques pour transformer notre « projet de construction » en un poisson. Elle a fait un excellent travail en apportant sa touche de magie pour peaufiner l'extérieur! Notre objectif premier a été atteint alors que notre « char » a remporté des prix aux deux carnavals d'hiver. Dans notre plan initial, nous n'avions pas envisagé qu'il serait possible d'utiliser le poisson pendant de nombreuses années. Toutefois, comme le poisson est demeuré intact même après avoir été trimbalé sur un camion sur des routes de campagne et que beaucoup d'efforts et de sacrifices ont été faits pour le créer, nous avons souhaité exposer notre doré jaune le plus longtemps possible.

Earlton's Massive Bison Sculpture

Earl, le bison — Earlton

Cette sculpture massive du bison nord-américain mesure 19 pieds (5,8 m) de haut par 27 pieds (8,2 m) de long net et pèse 9 tonnes. Mike Camp, le sculpteur, a travaillé plus d'une année à souder les plaques d'acier qui le composent (1983-1984).

La statue a été commandée par le ranch Bisons du Nord, éleveur local et fournisseur de produits de viande de bison depuis 1973.

Fontaine de Venise

En juin 1930, Carl Busch Thorne offre à la ville de Témiscaming deux magnifiques œuvres d'art acquises à Florence en Italie, soit une fontaine et un puits à margelle. Ces œuvres de collection ornaient jadis la cour de la maison d'une ancienne famille d'aristocrates romains. Le don de ces deux œuvres témoigne de l'attachement de Carl Busch Thorne au concept de Cité Jardin qui caractérise l'aménagement de la ville. D'une hauteur de près de 4 mètres, cette fontaine de marbre rouge comprend deux bassins d'eau. Elle est surmontée d'une statue de Neptune en bronze. Le bassin du haut et la base de la fontaine sont entourés de figures mythologiques. En 1986, la Ville de Témiscaming a procédé à la restauration complète de la fontaine.
Fontaine de Venise à la ville de Témiscaming

Carl Bursh Throne, un ingénieur norvégien, arrive au Canada en 1903 pour travailler pour la compagnie Riordon Pulp & Paper. Vice-président et directeur technique de la Riordon, il supervise la construction de l'usine de pâte et de la ville de Témiscaming. Carl Busch Throne poursuit par la suite sa carrière avec la compagnie Canadian International Paper qui achète l'usine et la ville en 1925.

Puits aux vœux

En juin 1930, Carl Busch Thorne offre à la communauté de Témiscaming deux magnifiques œuvres d'art acquises à Florence en Italie, soit une fontaine et un puits à margelle. Ces œuvres de collection ornaient jadis la cour de la maison d'une ancienne famille d'aristocrates romains. Le don de ces deux œuvres témoigne de l'attachement de Carl Busch Thorne au concept de Cité Jardin qui caractérise l'aménagement de la ville.

Ce puits ornemental entièrement fait de bronze présente sur sa face extérieure des figures de danseuse. En 2001, le Club Lions de Témiscaming a placé au fond du puits une capsule de temps contenant plusieurs objets témoignant de la vie de la collectivité. Elle ne doit être ouverte qu'en 2021 à l'occasion du 100e anniversaire de la fondation de la ville de Témiscaming.

Carl Bursh Throne, un ingénieur norvégien, arrive au Canada en 1903 pour travailler pour la compagnie Riordon Pulp & Paper. Vice-président et directeur technique de la Riordon, il supervise la construction de l'usine de pâte et de la ville de Témiscaming. Carl Busch Throne poursuit par la suite sa carrière avec la compagnie Canadian International Paper qui achète l'usine et la ville en 1925.

The Wishing Well of Temiscaming in 1930 Temiscaming's Wishing Well